Quand Poséidon s’est occupé des rivages de l’île d’Ouessant, il était pressé. Il a oublié le sable fin. Il a utilisé la grille la plus grosse de son moulin. Les grains les plus petits sont de la taille d’une balle de ping-pong. Les plus gros, comme une tête d’âne.
Il les a jetés, à pleine mains, dans quelques creux. Les plus heureux ont blanchi au rare soleil. Les autres servent de refuge aux crabes, couverts de la verdure des algues, et respirent au rythme de l’océan.