L’artimon du Belem
Nous montre les étoiles
Que tant d’hommes ont suivies
Vers les pays de l’or.
Ils rêvaient jour et nuit,
En déployant leurs voiles,
La faim au creux du ventre,
De fabuleux trésors.
Concarneau, 16 avril 2010
Tout le monde aime la mer. L'eau tiède et le sable chaud, les vagues qui t'éclaboussent et parfois te roulent avant de t'emporter. L'écume qui reste sur ta peau et laisse éclater ses bulles. Mais pour moi, la mer c'est aussi un pont. Un chemin vers les étoiles lointaines qui se reflètent dans l'eau comme des diamants. Une masse bleue, ou verte, ou grise, grouillante de vie et de rêves. Les rêves des terriens qui n'ont jamais osé aller dessus. Les rêves des marins qui ne sont pas encore allés assez loin !
L’artimon du Belem
Nous montre les étoiles
Que tant d’hommes ont suivies
Vers les pays de l’or.
Ils rêvaient jour et nuit,
En déployant leurs voiles,
La faim au creux du ventre,
De fabuleux trésors.
Concarneau, 16 avril 2010
Vous connaissez tous l'amiral Nelson . Le héros britannique fut tué à la bataille de Trafalgar, au sud de l'Espagne... Un tel marin ne pouvait pas être rendu à la mer après son trépas. Son état-major décida donc de rapatrier son corps à Londres pour lui offrir des funérailles nationales. Bien évidemment, à l'époque, l'on ne disposait pas à bord de chambre froide qui aurait pu servir à conserver la dépouille mortelle de l'Amiral. On utilisa les moyens du bord. Le charpentier fabriqua un cercueil bien étanche où on installa le cadavre. Et on le remplit à ras bord de rhum avant de le refermer.
Cette technique de conservation est des plus efficaces et on l'utilise encore dans certains laboratoires. Des plus efficaces, certes, mais on avait oublié un paramètre. La soif de l'équipage !
Une nuit, les hommes firent un trou à mi-hauteur dans le cercueil et recueillirent le précieux liquide qui s'écoulait pour le boire... Une nuit suivante, c'est dans le fond, qu'ils firent un trou... Si bien que quand le pauvre Nelson fut débarqué à Londres, une forte odeur de décomposition suivait le cortège. Il ne restait plus dans le cercueil, et depuis longtemps, une goutte de rhum !
Le vent a tourné. La grande houle du large continue à attaquer le granit de la côte. Sans relâche, elle mord. Ronge. Mais la vieille roche en a vu d'autres. Elle fait le gros dos et attend des jours meilleurs...
Pors Carn et La Torche, vendredi après midi
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