Tout le monde aime la mer. L'eau tiède et le sable chaud, les vagues qui t'éclaboussent et parfois te roulent avant de t'emporter. L'écume qui reste sur ta peau et laisse éclater ses bulles. Mais pour moi, la mer c'est aussi un pont. Un chemin vers les étoiles lointaines qui se reflètent dans l'eau comme des diamants. Une masse bleue, ou verte, ou grise, grouillante de vie et de rêves. Les rêves des terriens qui n'ont jamais osé aller dessus. Les rêves des marins qui ne sont pas encore allés assez loin !
Bosses de risBrins de palanDrisse de grand-voileBalancines de tangonDrisse de tourmentin et de spinnakerManilles et nœuds de chaiseWinches et manivellesPoulies et cadènesTaquets coinceurs, à sifflet ou tout simplesSous la bôme qui grincePétole ou tempêtePlein soleil ou nuit noireNos yeux sont au bout de nos doigts qui connaissent chaque cordage par leur prénomL’île est devantDerrière l’horizonÀ portée de nos rêves…
La photo intégrale, pour ceux et celles qui râlentparce qu’on ne me voit pas vraiment sur le portrait de l’auteur
En 1900, des pêcheurs d'éponges découvrent l'épave d'un navire romain, à 42 mètres de profondeur, sur la côte nord de l'île grecque d'Anticythère.
Parmi de nombreux objets, ils ramènent à la surface un amas de pièces de bronze à demi rongées, dans les restes d'une boîte en bois.
Une fois dégagées de leur gangue de calcaire et de corail, on y découvre des inscriptions qui permettent de dater l'ensemble de 80 avant JC. Les roues dentées et les graduations font penser tout d'abord à un astrolabe (instrument de navigation rudimentaire, servant à mesurer la hauteur des astres) et il est classé comme tel au musée d'Athènes.
Jusqu'au jour où, un physicien anglais à l'esprit ouvert et curieux, le Dr Price, ne se contente pas de cette explication sommaire. Par désoxydation électrolytique, il découvre cadrans, aiguilles, une vingtaine d'engrenages (taillés dans des plaques de bronze de 2 mm d'épaisseur) et les différentiels d’un mécanisme manuel. (reconstitution dessin ci-contre)
Cet appareil (du format approximatif d’une demi-feuille de papier, sur 5 cm d’épaisseur) semble, en fait, un antique ordinateur grec,un calculateur permettant de décrire avec une très grande précision les mouvements des astres, en particulier du soleil et de la lune.
Et dire que jusque-là, on pensait les Grecs nuls en technologie !
Alors on se demande qui aurait été capable, à cette époque, de leur fournir les plans et la technique pour construire un instrument pareil…
(À suivre, l’impossible carte de l’amiral Piri Reis…)
Aux États-Unis, dix états pourraient abolir la peine de mort dans les années qui viennent. Les Américains ont enfin compris que la vie humaine est sacrée et que tuer le criminel n’empêche pas les crimes, penserez-vous ? Point du tout !
La décision n’à rien avoir avec une option philosophique ou éthique. C’est seulement une affaire de gros sous. Un calcul fait par les gestionnaires qui traquent, là-bas aussi, les économies que l’on pourrait faire dans l’administration.
Simple ! Un condamné à la prison à perpétuité coûte au trésor américain 25 000 $ par an*, soit pour une moyenne de 40 ans de détention, un million de dollars. Un condamné à mort, lui, revient à trois millions de dollars !
Conclusion : la peine de mort est un luxe que l’Amérique ne peut plus se payer !
Quand j’ai vu ce reportage à la télé, il m’est venu une idée, une question… Si l’on investissait une partie de ces millions de dollars ou d’euros utilisés pour construire, faire fonctionner et remplir les prisons, dans l’action sociale et la prévention, est-ce que d’ici quelques années on ne ferait pas quelques économies supplémentaires sur ce chapitre ?
Dure semaine. Belle aventure. Sous le soleil brûlant ou les ciels orageux qui rougissent les nez ou mouillent les blousons... Sur un ponton flottant, l’élevage de l’huître. Dans l’océan, elles dévorent le plancton à belles dents. La chasse au crabe et de l’eau plein les bottes. Les chaluts étirés où sèchent les poissons. Le bout de la jetée. Vert à tribord quand tu rentres au port. Le bateau qui nous emporte autour du fort Boyard, dans une brume épaisse. Le tour de l’île d’Aix et les envies de criques. Les vélos qui déraillent et les côtes trop dures. La forêt sur les dunes et les grandes flaques d’océan tiède. à marée basse
L’Amérique invisible qui se cache derrière la courbure de la Terre. Le sable qui colle aux pieds et qui arrive à grimper jusque dans les lits. Les châteaux fabuleux du royaume des crabes et dragons. Les passages secrets des remparts de la Citadelle qu’on voudrait explorer... Vivre ensemble. Partager. Découvrir une face du monde. Verte et bleue. L’océan et ses habitants, que Poséidon couve d’un œil intéressé. Émotions partagées. Sourires. Et muscles fatigués. Et les drôles d’histoires de Daniel. Vraiment vraies, ou pas tout à fait vraies ?
La forêt est fraîche. Des eaux claires dégringolent dans l’ombre et jaillissent des fontaines. Le chemin laisse la place au sentier. Derniers châtaigniers. Dalles de granit.
Le soleil extrait la sueur de ton front comme une main presse un citron. La roche se fait escalier. Dans tes jambes, tes muscles sont en bois sec. Ton cœur s’affole. Tu souffles. Le ciel est d’un bleu tellement pur, qu’il approche du blanc.
Derniers mètres dans la fournaise. Quelques chèvres t’observent, les cornes accrochées à l’azur. Le col. Montagnes à l’infini. Le vent du sud a failli t’emporter.
Devant toi, dans un écrin vert tendre, un grand miroir. La porte des étoiles.
Étrange... j'ai l'impression de n'avoir pas écrit tout à fait ça ! Comme si quelqu'un avait modifié le texte que j'avais préparé... Bizarre ! Je n'ai pourtant pas bu ce matin !