La forêt est fraîche. Des eaux claires dégringolent dans l’ombre et jaillissent des fontaines. Le chemin laisse la place au sentier. Derniers châtaigniers. Dalles de granit.
Le soleil extrait la sueur de ton front comme une main presse un citron. La roche se fait escalier. Dans tes jambes, tes muscles sont en bois sec. Ton cœur s’affole. Tu souffles. Le ciel est d’un bleu tellement pur, qu’il approche du blanc.
Derniers mètres dans la fournaise. Quelques chèvres t’observent, les cornes accrochées à l’azur. Le col. Montagnes à l’infini. Le vent du sud a failli t’emporter.
Devant toi, dans un écrin vert tendre, un grand miroir. La porte des étoiles.
Étrange... j'ai l'impression de n'avoir pas écrit tout à fait ça ! Comme si quelqu'un avait modifié le texte que j'avais préparé... Bizarre ! Je n'ai pourtant pas bu ce matin !