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Histoires à lire et à conter

Histoires à lire et à conter

Tout le monde aime la mer. L'eau tiède et le sable chaud, les vagues qui t'éclaboussent et parfois te roulent avant de t'emporter. L'écume qui reste sur ta peau et laisse éclater ses bulles. Mais pour moi, la mer c'est aussi un pont. Un chemin vers les étoiles lointaines qui se reflètent dans l'eau comme des diamants. Une masse bleue, ou verte, ou grise, grouillante de vie et de rêves. Les rêves des terriens qui n'ont jamais osé aller dessus. Les rêves des marins qui ne sont pas encore allés assez loin !

vive la vie !

Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

poussins quiberon web

 

 

 

Oublier
la pesanteur du monde
tout ce qui empêche de voler
pour nous accrocher
aux nuages

nous élever comme fumée
aller visiter les étoiles
se laisser aller à rêver

 

 

Presqu'île de Quiberon
Novembre 2012

 

 


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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

à qui profite le réchauffement ?
   Au diable les ours polaires ! On les aime pourtant ! Ils sont pourtant parfaits comme peluches pour décorer les grandes surfaces au moment des cadeaux de noël...

   Le trajet maritime passant par l'Arctique est plus court de 3 000 milles que celui qui passe par Suez.
   Déjà, pour la première fois, le groupe russe Gazprom a acheminé  une cargaison de GNL en empruntant cette route du Nord au mois de novembre 2012. Total envisage de tester cette route l'été prochain pour livrer du gaz au Japon.

    Les transporteurs maritimes se frottent les mains : le passage du nord-ouest (ou nord-est) enfin dégagé de ses glaces permettra de gagner quatre à cinq jours sur un voyage vers les pays dits "émergents" asiatiques et d'éviter le passage par les canaux de Suez ou Panama qui coûtent très cher.

   Derrière eux, c'est tout le commerce mondial qui se réjouit. Gain de temps et d'argent. Près d'une semaine en moins pour transporter toutes les saloperies à bas prix qui inondent nos zones commerciales et empoisonnent notre vie, tuant au passage les entreprises qui produisaient dans notre vieille Europe des objets plus coûteux, mais qui duraient plus longtemps...

   À qui profite le réchauffement climatique ? La liste est longue. Globalement à tous les marchands et à tout le commerce mondialisé qui vont gagner sur le transport. À l'industrie qui veut pouvoir rejeter les gaz à effet de serre à gogo ou vendre leurs droits à en produire. Aux pétroliers et aux entreprises minières qui guettent les fabuleuses réserves cachées sous les glaces du Grand Nord, voire de l'Antarctique, à tous les aménageurs et les producteurs de béton qui espèrent la construction de milliers de kilomètres de digues autour des pays développés...
Cherchez bien, vous en trouverez d'autres !

   Je me disais bien que depuis deux ou trois ans nos gouvernements avaient oublié le problème. L'avaient même peut-être soigneusement dissimulé derrière la "crise".
   Je me demandais pourquoi...

 

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !


amandierOleron
   Dans le froid de glace de ces dernières semaines, je rêvais de Méditerranée. De chaud soleil, de vent tiède et caressant.
   Je n’avais jamais repéré cet amandier. Je ne pensais même pas qu’il y en eût sur l’île. Hier, pourtant je suis tombé en arrêt devant ces magnifiques fleurs lumineuses et colorées. Je n’en croyais pas mes yeux. Quelques amandes sèches et encore accrochées dans l’arbre m’ont convaincu.
   Sur l’île d’Oléron, le ciel vire au bleu et l’amandier de Fanny est couvert de fleurs.
   Le printemps n’est pas loin.



Photo Daniel Pagés 
28 février 2013 à 16h30  

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

    Tout le gréement vibrait. Un sombre bourdonnement qui aurait pu rassembler un millier d’abeilles. Mais ce n’était que la fin du coup de vent. Le ciel s’illuminait, poussant vers l’est ses troupeaux de nuages blancs qui s’ourlaient de franges d’or. Le voilier tirait encore de toutes ses forces, faisant grincer ses amarres suiffées, malgré l’abri de l’avant-port.

    Elle souffla machinalement sur ses doigts, mais elle ne semblait pas souffrir du froid. Elle se pencha et s’étendit à la limite de l’écartèlement pour saisir la drisse rompue que le vent écartait du mât de misaine. Le cordage allait et venait dans les rafales, se rapprochait du bout de sa main fine, puis se retirait dès qu’elle retrouvait l’espoir de l’attraper. Un juron lui échappa. Le maudit noroît se jouait d'elle ! Elle souffla un bon coup, puis se ramassa un instant sur la plateforme de bois, le temps de se décontracter.

 

Épissures

Carénage d'un brick à Saint-Malo

Dessin d'Etienne Blandin volé sur une carte postale en vente partout à Saint-Malo

    J’observai son visage hâlé par le grand large. Elle avait des yeux étonnamment clairs qui contrastaient avec le mat de sa peau et qu’on ne pouvait manquer, même à cette distance. Elle secoua une fois de plus ses mèches blondies par le soleil et le sel pour dégager sa vue. Après une seconde d’hésitation, elle tira par-dessus sa tête la vareuse sans couleur qui devait la gêner et son flanc apparut un instant, dévoilant un dauphin bleu sombre tatoué qui s’échappait de sa culotte de matelot comme il aurait jailli de l’onde.

    Ses pieds nus cherchèrent une prise solide dans les cordages entrelacés près des cales du mât de hune et s’y agrippèrent. Elle s’étira à nouveau de toute la longueur de son corps. Dans le prolongement de sa main brillait la lame d’un couteau dont elle s'était saisie dans l’étui plaqué contre le haut de sa fesse gauche, à l’intérieur de sa ceinture. Dans son éternel va-et-vient, le câble de chanvre ne tarda pas à s’approcher et elle réussit à en happer l’extrémité et à la ramener lentement vers sa deuxième main. Deux demi-clés fixèrent aussitôt le bout du cordage effiloché.

    Je la sentis soupirer, malgré la distance, et la satisfaction remplaça la tension que l’on lisait sur ses lèvres. Ses yeux s’abaissèrent tout à coup vers le quai et découvrirent le matelot qui avait suivi, le souffle un peu court et le cœur battant, toute la manœuvre. Je lui envoyai un sourire admiratif et un signe de la main, le pouce dressé, mais elle n’en tint pas compte, me tourna le dos et s’attaqua à son épissure. À une vingtaine de mètres au-dessus du pont de la goélette, Jay la Malouine avait du travail à terminer avant la nuit.

 

Spécial dédicace à Jay de L'Océan

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !



Queribus-vagues.jpg


Il est des lieux magiques
où la terre,
jalouse de la mer,
a inventé des vagues immobiles…






Bonne année 2013 !





Quéribus, fin décembre 2012

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

Soiree-couleurs-BAFAWEB.jpg

 

 

J'ai dû repousser un peu
les frontières de mon coeur
pour que tout le monde,
y trouve une place,
mais me voilà plus riche
de mille couleurs...
de tant de lumière.
Tellement plus riche !
Une fois de plus.

 

Stage BAFA Port Leucate
Soirée 3 Novembre

 

 


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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

Pointe de Combrit et goémons

 

 

La vague brasse les goémons, parfums d’abysses à la dérive portés par un noroît aux doigts glacés qui se glissent dans tes cheveux comme pour s’y réchauffer.
Le soleil coule, entre deux nuages blancs. L’océan palpite au rythme de la houle battant le pouls de la planète au cœur en désarroi.

 

Pointe de Combrit (29)
2 Octobre 2012

 

 

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

Sables d'Ouessant




Jouets des houles des tempêtes
des grains de sable sans mesure
doux aux pieds géants disparus...







Ouessant Août 2012  

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

Samedi 25 août – 9 h 30


La plage de la Cotinière est déserte et livrée aux goélands qui se reposent du stress de la saison touristique.

De grossiers grains de sable. Quelques plumes d’oiseaux marins traînent au bout de l’écume des vagues. Des tas d’algues vertes et de nombreux coquillages. Un gant caoutchouc bleu de marin pêcheur et des petits galets.

Une bouteille de verre blanc.Bouteille à la mer

Un morceau de papier appelle mon regard.
Non. Pas un naufragé sur une île lointaine qui demande de l’aide.


Trois drôles de dames
Sur l’île Madame
Un we de mai 2012
Une blonde
Une rousse
Une brune


Trois numéros de téléphone


Certains se rencontrent sur internet en lançant des messages à travers  l’univers entier.
D’autres ont compris que la bouteille à la mer reste un moyen bien plus sympathique.

J’ai envoyé un petit message au premier numéro de téléphone…
À suivre…

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

   À plusieurs milles du Cap d’Agde, en filant vers la haute mer, on entend encore l’épouvantable vacarme qui irradie de cette station de vacances.
   J’imagine (je ne tenterai pas l’expérience…) que lorsque l’on est allongé sur le sable, on peut en fermant les yeux se croire à cent mètres de n’importe quelle autoroute ou à peu de distance d’un périphérique urbain proche d’un aéroclub fréquenté.
   La ronde infernale des jet-ski qui se comptent par dizaines, le va-et-vient permanent des bateaux à moteur en balade ou tirant des skieurs nautiques et le passage incessant d’avions traînant des banderoles publicitaires effacent le bruit des voitures sur la quatre-voie et dans les rues de la ville.
   À des kilomètres en mer on entend cet intense grondement qu’on ne retrouve nulle part ailleurs sur la côte et qui semble ne jamais vouloir se terminer.

   Ah les belles vacances !
   Pourtant vers dix-neuf heures, les dernières machines viennent troubler l’eau du port en direction de leur écurie. Les avions ont rejoint leur terrain et les voitures en retard sont en chasse d’une place de parking non tarifée. Tout le monde se détend un instant.
   Vite, manger !

au large Cap d'Agde

   La douche, un coup de déo, du gel sur les cheveux, et la fête foraine commence à deux pas des boîtes de nuit qui fourbissent les cuivres. Les machines à faire secréter de l’adrénaline ou à faire vomir se mettent en route. On entend un sifflement dans l’air qu’elles brassent, une musique assourdissante qui invite à la fête, puis très vite les hurlements des passagers de ces étranges simulateurs où l’on teste les pires conditions d’une guerre spatiale.
   Dans la paillote qui s'est étendue sur une large portion de plage, on ne supporte plus le silence et le bruissement des vagues. Les dîneurs tremblent d’angoisse avec la baisse du jour.

   Lumières clignotantes et caissons de basse viennent heureusement remplacer le brouhaha perdu des après-midi ordinaires. Les restaurants se désolent de perdre au jeu du plus bruyant et tentent la chanson. À vingt-trois heures, ça y est ! On a rattrapé le nombre de décibels indispensable pour faire passer d’excellentes vacances.

   De plusieurs milles en mer, on doit entendre l’incroyable brouhaha qui enveloppe la station jusqu’au petit matin.
   À terre règne un bonheur sans trêve. On rit à gorge déployée. On hurle et on se bat. On vomit à longs jets où l’on peut en essayant de sauvegarder ses chaussures hors de prix. On boit encore sans soif. On embrasse sans plus aucune sensation. On rit sans être heureux. On finit par s’endormir à même le trottoir assommé par l’alcool ou des produits bien plus efficaces pour fournir le bonheur pour la nuit.

   Le voilier est rentré dans le port. À bord, au bout de quelques nuits, l’équipage a compris. Si l’on ne rejoint pas la fête et que l’on espère dormir pour pouvoir profiter des beautés du lendemain, il faut investir dans des boules de cire à colmater les oreilles et glisser sa tête sous un oreiller.

   À huit heures, dans la fraîcheur du matin, les équipes de nettoyage balaient les déchets de la nuit en faisant délicatement le tour de quelques dormeurs que l’on suppose toujours vivants sur les trottoirs. Les loueurs d’engins à faire du bruit lustrent les carrosseries. Dans deux heures la mer accueillera à nouveau les machines aux moteurs hurlants qui vont tourner autour des plages comme autant de mouches à vers près d’un morceau de viande avariée.

   Une belle journée de vacances au Cap d’Agde recommence…

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

Prise de la Bastille

 

 

    Et si, au lieu de promouvoir les armes et les armées - et donc la guerre et la mort - on décidait de faire tomber chaque année au 14 juillet une nouvelle Bastille ?
    On ne manque pas de systèmes qui nous oppriment et qu’on pourrait démanteler petit à petit, de dictatures au propre ou au figuré, qui nous écrasent et que l'on pourrait jeter à bas…

 

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

YviersRandoOceanweb.jpg

 

C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Nous la mer elle nous a pris
On s'souvient un lundi

On a troqué nos cartables
Et laissé not'bac à sable
Pour courir sur la plage
Ramasser des coquillages
On a déserté les classes
Qui nous disaient « soyez sages »
Pour suivre les nuages
Et s'rouler dans la bouillasse

 

 

Randonnée dunes et forêt de Saint Trojan le 14 juin  
Paroles de Renaud revues et corrigées par les enseignants de l'école d'Yviers  

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

olivier en fleur

 

L’olivier est en joie
dans la rocaille grise
qui glisse vers la mer
sous le soleil ardent.

 

La vigne rêve ses grappes
et tremble sous la brise
allongeant le vert tendre
de ses nouveaux sarments.

Olivier en fleurs
(Pays Catalan au mois de mai)




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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

classe de mer Daniel Pagés

 

        Il y a des semaines où brûle le soleil. Des semaines où l’on randonne dans le vent glacé et la pluie battante. Des semaines avec des grands, des semaines avec les petits.
     Mais chaque semaine est sourire. Chaque semaine est partage. Chaque semaine est bonheur.
       Et parfois, comme un bonus, arrive par La Poste, des jours et des jours plus tard, une lettre, une pleine enveloppe de magnifiques dessins.


Merci aux enfants des CE1-CE2 de Villeneuve, et à Camille pour ce très beau dessin qui me représente sur un bateau inspiré par Bernard le crabe et la tortue sauvée à Minorque ( mes contes tirés d'Histoires bleu marine ).

 

 

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

chez-moi-Oleron.jpg

 

 

 

 

      Les murs de pierre, les couleurs des fleurs, le chant des oiseaux, un énorme arbousier, des palmiers, des oliviers... 
     Lorsque j'ouvre la fenêtre je me dis parfois que je ne suis pas loin de ma mer à moi, la Méditerranée !





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La Forge des mensonges

Les Orphelins du Scorff
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T2 – Le Cimetière de Creepy-Bay
T3 – L’Héritage du Capitan
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1 - Les Prisonniers de Mohína
 

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