Envie de vagues
De granites polis
De goémons odorants
De goélands glissant dans la rafale
D’embruns porteurs de sels et de senteurs des îles
Pors Carn, Penmarc'h
mars 2009
Tout le monde aime la mer. L'eau tiède et le sable chaud, les vagues qui t'éclaboussent et parfois te roulent avant de t'emporter. L'écume qui reste sur ta peau et laisse éclater ses bulles. Mais pour moi, la mer c'est aussi un pont. Un chemin vers les étoiles lointaines qui se reflètent dans l'eau comme des diamants. Une masse bleue, ou verte, ou grise, grouillante de vie et de rêves. Les rêves des terriens qui n'ont jamais osé aller dessus. Les rêves des marins qui ne sont pas encore allés assez loin !
Envie de vagues
De granites polis
De goémons odorants
De goélands glissant dans la rafale
D’embruns porteurs de sels et de senteurs des îles
Pors Carn, Penmarc'h
mars 2009
L’important n’est pas tant de trouver à n’importe quel prix d’autres sources d’énergie que de savoir dans quel monde nous souhaitons vivre demain. De savoir si c’est l’être humain qui est au centre de nos préoccupations ou le profit. De savoir si nous voulons poursuivre et accentuer le gaspillage infernal d’aujourd’hui qui réduit déjà à la misère les trois quarts de l’humanité et à l’esclavage du « je possède donc je suis », le dernier quart…
Photo Luca Catalano Gonzaga
Cette nuit la tramontane a chassé les derniers nuages. Les plumes blanches et le duvet cotonneux qui s’étiraient dans le ciel se sont envolés vers de lointains rivages.
La lumière est là.
Transparente et tiède.
Elle a envahi le bleu.
Elle miroite sur la mer et les étangs.
Elle resplendit sur les neiges du Canigou et des Pyrénées proches.
Il règne dans l’air apaisé une étrange douceur. Un printemps précoce qui promet, pour demain, les premières fleurs.
Je vous souhaite plein de rêves.
Des rêves qui naissent.
Des rêves qui se réalisent.
Et d’autres rêves qui les remplacent aussitôt.
Ne restez jamais sans aucun rêve…
Un être humain sans rêve est un être mort.
Bonne année 2012
Du haut du massif de la Clape 31 décembre 2011
Avons-nous tant d'ennemis, actuels ou à venir, que nous soyons obligés d'investir des milliards d'euros dans la construction pharaonique d'un ministère de la défense qui fera concurrence au Pentagone américain ?
Avons-nous si peu d'espoir pour l'avenir et pour notre jeunesse que nous nous croyions obligés d'investir des milliards d'euros dans la construction de dizaines de prisons pour nos moins de 18 ans alors que nous rognons sur la prévention, l'éducation, la santé et la culture ?
Sommes-nous tellement certains que notre monde du "tout pétrole" dure longtemps, pour investir encore des milliards dans d'inutiles autoroutes, de hideuses zones industrielles servant à commercialiser d'horribles et fragiles gadgets produits à l'autre bout du monde ?
Première visite aux lecteurs du Nord...
Je présenterai mes livres au salon du livre de Somain le premier we de Décembre.
Le vendredi 2 Décembre, je rencontrerai les enfants de l'école Henri Barbusse, et les samedi 3 et dimanche 4, je vous attends sur le salon en compagnie de nombreux auteurs.
A bientôt !
En contrebas des tours et des créneaux qui veillent sur la ville, coule l’Aude.
En ce jour gris d’automne, un goéland trempe ses pieds dans l’eau fraîche et sans vagues, troublée seulement par les pluies de la nuit. Le rire des canards m’attire vers la rive.
Sur la pile d’un pont, une phrase. Une main anonyme.
Un message au feutre épais sur le béton souillé de moisissures et de fiente de pigeon.
Mille fois je l'ai lue, avant d'en pouvoir détacher mes yeux...
Carcassonne, 4 novembre 2011
Dès qu'on donne au peuple qui a inventé la démocratie le droit de décider, les bourses s'écroulent...
L'égoïsme Franco-Allemand organise l'Europe à sa guise en écrasant les pauvres et alimente la mondialisation des profits...
Et Jean Pierre Pernot, à l'heure de la digestion, vous explique que c'est la faute aux Grecs...
J'ai des envies de meurtre. Des envies de bombes éparpillant aux quatre points cardinaux les tripes des spéculateurs et de leurs amis.
Des rêves de planète lointaine où l'on pourrait recommencer à zéro !
Photo stage BAFA, Port Leucate, 26 octobre 2011
à Marielle, Amina, Lilya, Delphine, Jonathan, Solène, Pierre, Alice, Céline, Sylvain, Mathilde, Félix et Sarah,
qui portent dans leur coeur le monde de demain...
À deux pas des flots bouillonnants, la vie terrestre s’accroche. Plantes et lichens se mélangent en harmonies de couleurs. Ils s’abreuvent d’eau salée les jours de tempête. Se douchent à l’eau du ciel, lorsque la brume est tellement épaisse qu’elle dégouline sur la roche grise et sème des perles sur l’herbe fine.
Un rayon de soleil et les fleurs apparaissent. Comme à chaque goutte d’eau dans le désert brûlé. Les lapins courent sans se soucier de leurs pattes sur les ajoncs ras. Le cri des goélands déchire l’air pendant qu’ils surveillent les dents de granit qui protègent l’île. Ouessant ronronne alors comme un vieux chat qui s’endort.
Photo côte ouest vendredi 19 août
Ouessant la sauvage. Notre système solaire est bien loin. Retour impossible. La tour de contrôle nous a donné l'autorisation d'atterrir. Les eaux sont bleues aujourd'hui. Le soleil brille sur un ciel dépourvu de nuages. Le créneau météo était bon. Les prévisionnistes ont bien fait leur travail. La navette a roulé sur le lande en roussissant quelques fougères.
Nous avons mis pied à terre et testé la qualité de l'air. Parfaite. Juste une hygrométrie un peu élevée. Nous allons pouvoir refaire notre vie ici. L'herbe est verte et des petits animaux ressemblant à des moutons de notre vieille terre paissent sans se soucier de nous. Des insectes butinent des champs entiers de bruyère roses de fleurs. Ce soir nous monterons la tente.
Demain nous nous mettrons au travail... Nous commencerons à construire. Construire un nouveau monde si loin du vieux monde. Notre nouveau monde...
Petit délire de 19 h après une journée de salon.. .
Photo 19 août 2011
Je me demande bien pourquoi le défilé du 14 juillet et son déploiement de nationalisme m’ont rappelé ça…
Peut-être devrions-nous réfléchir un instant à la mission « civilisatrice » des nations occidentales, au moment où elles sont visiblement en déroute en Afganistan, et ailleurs…
Peut-être devrions-nous nous interroger sur ces millions de tonnes d’armes qui circulent sur la planète en la transformant en poudrière, au vu et au su de nos gouvernants. Nous savions bien que les marchands d’armes n’aimaient pas la paix.
Et nous, de quel côté sommes-nous ?
J’ai rêvé d’océans,
L´olor del jasmí va travesant el Mediterrani*.... dit-on en Catalogne où la contagion s'étend maintenant à des villes moyennes... A Madrid on campe sur la Puerta del sol.
En France quelques milliers de manifestant dans une dizaine de villes... les autres pays d'Europe commencent aussi à bouger !
*("Le parfum du jasmin est en train de traverser la Méditerranée"!)
Photo Reuters
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