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Histoires à lire et à conter

Histoires à lire et à conter

Tout le monde aime la mer. L'eau tiède et le sable chaud, les vagues qui t'éclaboussent et parfois te roulent avant de t'emporter. L'écume qui reste sur ta peau et laisse éclater ses bulles. Mais pour moi, la mer c'est aussi un pont. Un chemin vers les étoiles lointaines qui se reflètent dans l'eau comme des diamants. Une masse bleue, ou verte, ou grise, grouillante de vie et de rêves. Les rêves des terriens qui n'ont jamais osé aller dessus. Les rêves des marins qui ne sont pas encore allés assez loin !

vive la vie !

Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

Conséquence des déclarations du Pape en Afrique la semaine dernière ? Difficile d'en être sûr.
Mais ce matin en allant faire mes courses j'ai aperçu à chaque caisse d'Intermarché à Dolus, sur l'expo habituelle de chewing-gum et autres sucreries, des boites présentoirs à préservatifs.
Belle initiative Inter ! et merci à Papi pour cette pub !
Ça me rappelle ce que me racontait un ami historien il y a quelques temps. Une histoire de Papes et de Cardinaux qui aimaient seulement les jeunes vierges et les enfants de coeur. Sûr qu'ils ne devaient pas utiliser des préservatifs... Mauvaise habitude !


Un petit dessin volé sur le blog du Monde. Mais pour me faire pardonner ce larcin je vous colle un lien vers le blog de Miette et ses dessins d'actualité, allez  le voir, ça vaut la visite !

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !



Sur le port de La Cotinière,

grosses chaînes et longs filets,

le chalut est roi.



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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !




Un étrange monstre

nous attendait,

à  la Pointe Espagnole.

Bras grands ouverts.

Accueillant, le bougre !

 



 

Les flaques ont des falaises,

des dunes humides

maculées d’écume.






 

La mer a joué

de mille doigts tourbillonnants,

quand elle s’est retirée.

 

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !



La vigne envahit chaque espace que le roc a bien voulu lui  laisser. Un sentier grimpe au milieu des chênes verts et des arbousiers qui se chauffent au soleil pâle de l’hiver. À l’ombre,  la tramontane retrousse les feuilles tremblantes de froid.

Tout en haut, Quéribus domine. Vertical. Personne ne l’a jamais fait plier. Le temps seul a réussi à l’atteindre, à lui faire perdre quelques pierres dorées

 


 

 

 

 

 

Le courant d’air hurle par ses meurtrières, entre dans la grande salle, s’enroule et danse autour du pilier. Quelque part, le fabuleux trésor des Cathares se cache. Il attend le printemps, pour livrer son secret.

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !


Retour à la maison. Maman retrouve son fils chéri qui lui a tant manqué durant la semaine.


–– Allez, raconte-moi ! Pendant ta classe de mer sur l’île d’Oléron, qu’as-tu vu d’intéressant ?

–– Heuuu… Fort Boyard !


Et voilà ce qui reste, dans une petite tête de 7 ou 8 ans, de cinq jours de découverte du milieu marin.


La grande dune de Saint-Trojan, la pêche à pied à Saint-Séverin, le déchargement du poisson à La Côtinière et des tas d’autres séances passionnantes, se sont effacés comme fumée dans la tempête.

Il reste Fort Boyard, pourtant aperçu, un instant, à plusieurs milles, dans une demi-brume…

 

Ah ? Vous croyez ? Le pouvoir de la télé ?

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !


Monsieur Bashung vient de partir.

Tout le monde savait qu'il ne tarderait pas, mais il avait eu la suprême élégance de venir nous dire au revoir et merci pour tout, la semaine dernière aux Victoires de la musique.

Le grand Jacques, Georges et Léo l'attendaient avec impatience, Il leur manquait un quatrième pour jouer aux cartes.





Si vous n'avez pas encore écouté son dernier album Bleu Pétrole, n'hésitez pas, c'est très beau...
Le site officiel d'Alain Bashung

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

 

 


Dans le tronc noueux d’un vieux sureau a niché un petit laurier.

La graine s’était cachée dans son corps moussu, il y a bien des années. L’an dernier elle a germé.

Cinq feuilles vertes sont sorties. La pousse est mince et s’étire vers le soleil de midi.

Quelles sont ses chances de survie. Survivra-t-elle à la terrible sècheresse de l’été ? Échappera-t-elle au ciseau du jardinier ?

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

Pendant que Nico et Carlita se prennent quelques jours de vacances bien mérités sur la côte mexicaine aux frais des contribuables (français ou mexicains, on ne sait pas trop...), le multinationales ne chôment pas. Et vas-y que je restructure, que je délocalise, que je ferme ton entreprise, que je te licencie !

Ouf ! enfin un bon prétexte pour virer tous ces fainéants de Français, d'Italiens, d'Espagnols, voire d'Allemands... Maintenant, au moins, personne ne va moufter !
Ce qui était impensable il y a un an, est devenu tout naturel. Ma pauvre dame, on fait ce qu'on peut ! C'est la crise !

 

L'an prochain, les actionnaires auront quelques % de plus.
Ce n'étaient que des bons à riens trop payés, tous ces salariés qui font la queue devant l'ANPE... qui n'a plus rien à leur offrir !

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

Faites le tour des tableaux arrière des bateaux dans les ports… On y trouve des noms très ordinaires, d’autres très poétiques. Prénom de l’être aimé ou des enfants adorés. Personnages de dessins animés. Noms d’îles lointaines, de terres inexplorées ou d’oiseaux exotiques. Poissons volants ou voyageurs…

En lisant le nom de chaque navire, vous allez peut-être deviner la portée des rêves de son propriétaire !


Il en est un qui m’est resté en mémoire, près de vingt ans plus tard. Un voilier de 10 m, dans un port de Bretagne du nord. Morlaix. Le port sous le viaduc. Il s’appelait île d’elle.

Sa coque était peinte d’une grande fresque. La mer, grouillante de vie. Une sirène nageait au milieu des poissons et des algues. Un peintre breton assez connu. Le seul problème c’est que du haut du mât jusqu’à la ligne de flottaison, la peinture était écaillée.

Île d’elle, quel joli nom ! Un rêve. Une fille à qui tu offres une île. Une île déserte, rien que pour elle et toi…

Île d’elle, je me demande toujours, vu l’apparence du voilier dix ans après, en quel état pouvait être l’Amour qui avait enchanté son baptême… écaillé, lui aussi ?

 

 

 


Azalais rentre d'une virée Normando-Bretonne, sur son blog quelques photos de vieilles coques qui ne naviguent plus mais ont trouvé un coin au calme pour passer leur retraite...

allez voir celle-ci, en particulier. L'endormi

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

Le poisson lune nous attendait tout près du cap San Sébastian. Juju, assis à l’étrave, les pieds pendants, a poussé un cri  un requin ! et il a aussitôt remonté ses jambes sur le pont. Un aileron bizarrement penché apparaissait à une centaine de mètres. Nous avons immédiatement ralenti, puis enroulé le génois pour aller voir la bête.

Je connaissais l’individu. Je le rencontrais souvent dans ce secteur. La première fois, c’était lors d’une croisière en famille avec mes enfants, et nous avions essayé de l’approcher avec l’annexe, mais il disparaissait chaque fois qu’on arrivait à quelques mètres. J’avais pensé au début que c’était un thon blessé, la queue coupée par une hélice vu sa forme, mais non, c’était un petit poisson lune.

Près d’un mètre de long, sans queue, presque plat, avec un aileron impressionnant, il nage souvent près de la surface, il mange beaucoup de méduses et est protégé en Europe.

Nous avons tourné autour pendant un quart d’heure, le temps de l’observer et de prendre des photos sous tous les angles, puis, lassé de faire la vedette, il a disparu ; et nous avons repris notre route.

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

De ces lieux merveilleux, il reste quelques traces

Une graine, une fleur, la goutte de rosée

Le vol de l’hirondelle qui va,qui vient, qui passe

Un sourire de toi, quelques mots murmurés…

 

 

 

 

en écho à l'article de Camomille Poème et musique amérindiens

http://www.camomille64.com/article-28476169.html

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !


Vent de terre. Un peu frais.
Soleil de printemps
Légère houle qui nous arrive de loin.
Embryons de rouleaux ébouriffés par le vent qui les prend à rebrousse-poil.
Bruit léger comme un froissement, quand ils s'écroulent sur le sable.

La plage pour moi tout seul.
Suffirait d'un coin bien abrité pour se faire rôtir la couenne.
Je recharge mes batteries !

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !
 

Quand je me suis levé, ce matin, j’ai ouvert la porte. Le soleil, déjà haut, éclairait le jardin.

Pendant un instant, l’image de Banyuls s’est imposée à mes yeux. Palmiers, cyprès, oliviers… Étonnant, il n’y a pas d’orangers !


Si l’île a toujours eu pour moi une parenté molle avec les îles méditerranéennes du côté de ses pins, chênes verts et mimosas, je n’attendais pas, ici, palmiers et oliviers devant ma porte. Et pourtant, cet après-midi, je viens de comprendre. Dans ce côté abrité du vent du large et à l’abri des murs de pierre, ce jardin exotique est inondé de soleil et il y fait déjà très chaud.

 

 

 

 

 

 

 


Bien sûr ! Je me souviens de l’île d’Aix, juste à côté… Début octobre. Les arbousiers qui ont envahi la pointe nord sont couverts de leurs fruits rouges. Comme en Corse !

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

Petite chanson pour les marins solitaires


Les sirènes sont là

Elles te guettent,

Elles t’attendent

Les sirènes sont là

Elles t’appellent

N’y vas pas

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

Dimanche 3 août

La Tramontane a hurlé toute la nuit faisant vibrer les fenêtres de l’appartement. Peu importe, j’ai dormi comme une souche et le réveil me tire d’un rêve profond à 7 heures. Le vent s’est un peu calmé et je me précipite vers le port.

Secoué par les rafales pendant de longues heures, mon équipage a moins bien dormi, et le chocolat fume déjà dans les bols sur la table du carré. Les regards m’interrogent et s’illuminent quand j’annonce qu’on part dans 10 minutes.


J’avale en vitesse un bol de céréales et de lait froid et mets le moteur à chauffer. Quand les passagers me rejoignent sur le pont, une seule aussière retient le voilier à quai. J’explique la manœuvre et rappelle les consignes de sécurité. Un dernier coup d’œil pour vérifier que tout est rangé et calé à l’intérieur.

Pierre largue la dernière amarre et un petit coup de moteur nous écarte du quai. C’est parti !

Nous passons les balises un peu plus vite qu’il le faudrait, mais j’ai hâte de retrouver la mer libre. Le vent est fort et nous porte sur les cailloux et même si je fais confiance au moteur…

Je donne la barre à Pierre et déroule un petit bout de génois qui suffira à nous tirer vers le sud, une fois sortis de l’abri des caps.

La mer grossit. Le vent forcit. Les vagues nous portent dans de longs surfs. Le voilier répond bien et le speedo s’affole à plus de 10 nœuds de temps à autre. Marie est un peu effrayée et s’accroche, un bras autour du winch.


La mer est toute à nous. C’est comme ça que je l’aime. Même si j’ai une certaine jouissance à maîtriser ce voilier propulsé par les vagues et tiré par le vent je suis totalement tendu et concentré. Je sens les réactions de la coque dans la barre franche. Ne pas rater une vague. Anticiper le mouvement du bateau pour le corriger et rester en ligne. Ne jamais risquer de se mettre en travers à la lame.

Une heure et cinquante minutes pour passer le cap de Creus. Un record. Et pourtant, l’équipage a trouvé le temps long. Notre route nous emmène à l’intérieur du passage le plus à l’est, le plus large. Et nous glissons entre les cailloux du célèbre cap.


La mer s’aplatit soudain. Le vent devient plus flou. Nous sommes passés. L’équipage respire et je me décontracte. Bon Dieu ! Comme j’étais tendu et que la mer était dure !

Je passe la barre à Marie et l’invite à se rapprocher de la terre, là où l’eau est aussi lisse que de l’huile. Elle me remercie d’un sourire pour cette paix retrouvée. Quelques anecdotes sur ce cap mythique, le Cap Horn de la Méditerranée, détendent l’atmosphère.

La maison de Dali, qui défile lentement sur tribord entre les rochers, puis le village blanc de Cadaquès resserré autour de son église, captent l’attention de tous. Quelques minutes plus tard, je lance le moteur et enroule le génois pour entrer dans une de mes criques préférées, la Cala de Jonculls.

Une bouée de corps-mort nous permet de nous amarrer rapidement. Nous avons quelques heures devant nous avant l’arrivée massive des hordes de bateaux à moteur qui viennent de Rosas, Santa Margarita ou Ampuriabrava polluer cette crique si tranquille le reste du temps.

Mais tout le monde a droit à sa part de dimanche.


L’équipage est déjà dans l’eau tiède et transparente. La journée s’annonce brûlante et pleine de bleu. Un deuxième petit déjeuner nous rassemble dans le cockpit. Je raconte. La mer, la terre avec ses terrasses omniprésentes, les arbres, les oiseaux et les poissons, les hommes du pays catalan.

Demain, nous descendrons vers le sud, et après une nuit à Pálamos, ce sera la grande traversée…

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Des cris dans l'écume

Les Trois filles du Capitaine Imanol
1 - Les Prisonniers de Mohína
 

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