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Histoires à lire et à conter

Histoires à lire et à conter

Tout le monde aime la mer. L'eau tiède et le sable chaud, les vagues qui t'éclaboussent et parfois te roulent avant de t'emporter. L'écume qui reste sur ta peau et laisse éclater ses bulles. Mais pour moi, la mer c'est aussi un pont. Un chemin vers les étoiles lointaines qui se reflètent dans l'eau comme des diamants. Une masse bleue, ou verte, ou grise, grouillante de vie et de rêves. Les rêves des terriens qui n'ont jamais osé aller dessus. Les rêves des marins qui ne sont pas encore allés assez loin !

Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vient de paraître

 

1 de Couverture Trésors d' Ismeralda

Naissance

   À l’origine de ce roman, il y avait une histoire de trois adolescents qui partaient à l’aventure dans les Caraïbes, au temps de la flibuste. Un peu « Robin des bois », mes trois jeunes pirates remettaient en ordre un monde qui en avait bien besoin.
   Puis, comme à chaque fois, tout a évolué dès que je me suis lancé dans l’écriture. Mes héros sont devenus les neveux d’un planteur du sud de la Martinique. Et le thème de l’abolition de l’esclavage s’est imposé avec l’année 1840. Bien entendu, les derniers pirates jouent toujours leur rôle dans ce roman.
   Le titre est arrivé très tardivement. La chasse aux pirates qui ont enlevé une poignée d’esclaves et d’autres amis de nos héros leur fera découvrir les seuls vrais trésors qui devraient compter pour les êtres humains...

   Il s'appelle : Les trésors d'Ismeralda et paraîtra au début du mois de mars.

Illustrations Auriane Laïly

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

travail-enfant-nepal-luca-catalano-gonzaga-465403.jpg

   

    L’important n’est pas tant de trouver à n’importe quel prix d’autres sources d’énergie que de savoir dans quel monde nous souhaitons vivre demain. De savoir si c’est l’être humain qui est au centre de nos préoccupations ou le profit. De savoir si nous voulons poursuivre et accentuer le gaspillage infernal d’aujourd’hui qui réduit déjà à la misère les trois quarts de l’humanité et à l’esclavage du « je possède donc je suis », le dernier quart…

 

Photo Luca Catalano Gonzaga
Enfant de quatre ans travaillant à la briquetterie


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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

Canigou de Leucate

Cette nuit la tramontane a chassé les derniers nuages. Les plumes blanches et le duvet cotonneux qui s’étiraient dans le ciel se sont envolés vers de lointains rivages.

La lumière est là.
Transparente et tiède.

Elle a envahi le bleu.
Elle miroite sur la mer et les étangs.
Elle resplendit sur les neiges du Canigou et des Pyrénées proches.

Il règne dans l’air apaisé une étrange douceur. Un printemps précoce qui promet, pour demain, les premières fleurs.

Étang de Leucate
1er janvier 2012



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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

massif de la clape



Je vous souhaite plein de rêves.
Des rêves qui naissent.
Des rêves qui se réalisent.
Et d’autres rêves qui les remplacent aussitôt.


Ne restez jamais sans aucun rêve…
Un être humain sans rêve est un être mort.

 

Bonne année 2012

Du haut du massif de la Clape
31 décembre 2011


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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

ministère défense

  Avons-nous tant d'ennemis, actuels ou à venir, que nous soyons obligés d'investir des milliards d'euros dans la construction pharaonique d'un ministère de la défense qui fera concurrence au Pentagone américain ?

  Avons-nous si peu d'espoir pour l'avenir et pour notre jeunesse que nous nous croyions obligés d'investir des milliards d'euros dans la construction de dizaines de prisons pour nos moins de 18 ans alors que nous rognons sur la prévention, l'éducation, la santé et la culture ?

  Sommes-nous tellement certains que notre monde du "tout pétrole" dure longtemps, pour investir encore des milliards dans d'inutiles autoroutes, de hideuses zones industrielles servant à commercialiser d'horribles et fragiles gadgets produits à l'autre bout du monde ?

Photo volée sur le site de Libé (© AFP Bertrand Guay)
L'architecte Nicolas Michelin montre, très fier de lui,
la maquette du futur ministère de la Défense.
 


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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #livres à venir

 

1

  Le joli cotre se balançait au rythme de la vague qui passait par intermittence la barrière de corail. Le soleil se couchait déjà derrière les collines, allongeant l’ombre des grands cocotiers jusque dans l’eau transparente.
  — Regarde, le charpentier a terminé son travail et s’installe pour la sieste !
  Noah se remit à plat ventre d’un coup de reins et se frotta les yeuîle cocotiersx. L’étendue lumineuse était éblouissante. Il laissa ses pupilles encore aveuglées s’habituer.
  — Il n’a pas l’air de s’inquiéter pour ses compères.

  Il glissa vers sa sœur dans l’ombre fraîche du raisinier  sans cesser de surveiller le navire.
  — On attend qu’il s’endorme et on y va, souffla le garçon.
  — Non, c’est moi qui irai toute seule. Tu ne t’approcheras que quand je te ferai signe. Il se méfiera moins, s’il m’aperçoit. Une fille, ça ne peut qu’être inoffensif…
  Noah se préparait à protester, mais les yeux verts d'Isana se fixèrent sur lui. Il y lut immédiatement sa détermination et n’insista pas.
  — Inoffensive ? S’il te connaissait…
  Il ricana et évita de peu le coup de coude qui visait ses côtes.

  Sur le pont, l’homme avait rangé ses outils et s’était allongé sur les voiles affalées à l’avant. Il avait tiré son chapeau sur ses yeux et grattait sa barbe grise. Il avait bien l’intention de profiter des derniers instants de calme.
  Un peu de repos avant que ses camarades ne rentrent de leur expédition.
  Dès qu’ils seraient à bord, pas question de traînasser. Le capitaine Tob était plus généreux avec ses coups de pied qu’avec les pièces d’or qu’il conservait dans sa bourse. Il faudrait relever l’ancre sans perdre une seconde et changer d’air au plus vite !

 

Premier chapitre d'un roman à paraître au printemps 2012  
Photo volée sur le web 

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

salon livre somain

 

 

 

   Première visite aux lecteurs du Nord...

  Je présenterai mes livres au salon du livre de Somain le premier we de Décembre.

 

  Le vendredi 2 Décembre, je rencontrerai les enfants de l'école Henri Barbusse, et les samedi 3 et dimanche 4, je vous attends sur le salon en compagnie de nombreux auteurs.

A bientôt !

 

 

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !
chant des vagues








La vague est musique
et joue dans les graviers
de transparentes symphonies...




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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

Carcassonne, J'aurais aimé 

  En contrebas des tours et des créneaux qui veillent sur la ville, coule l’Aude.
  En ce jour gris d’automne, un goéland trempe ses pieds dans l’eau fraîche et sans vagues, troublée seulement par les pluies de la nuit. Le rire des canards m’attire vers la rive.

  Sur la pile d’un pont, une phrase. Une main anonyme.

  Un message au feutre épais sur le béton souillé de moisissures et de fiente de pigeon.

  Mille fois je l'ai lue, avant d'en pouvoir détacher mes yeux... 

« J'aurais aimé te protéger de la bêtise de tous ces gens,
te dire que cette vie est faite pour toi
et que tous tes rêves y trouveront place »

 

Carcassonne, 4 novembre 2011

 


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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

référendum grèce

 Dès qu'on donne au peuple qui a inventé la démocratie le droit de décider, les bourses s'écroulent...

 L'égoïsme Franco-Allemand organise l'Europe à sa guise en écrasant les pauvres et alimente la mondialisation des profits...
  Et Jean Pierre Pernot, à l'heure de la digestion, vous explique que c'est la faute aux Grecs...
  J'ai des envies de meurtre. Des envies de bombes éparpillant aux quatre points cardinaux les tripes des spéculateurs et de leurs amis.

  Des rêves de planète lointaine où l'on pourrait recommencer à zéro !

 

 

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

 

danseurs-flamme-leucateBAFA2011.jpg

 

 



J’ai plongé dans leurs yeux
et j’ai trouvé une âme,
une torche allumée,
la chaleur d’une flamme.
Des rêves d’un bleu pur
et de mer transparente,
de planètes et d’ailleurs
où la peur est absente.

 

 

Photo stage BAFA, Port Leucate, 26 octobre 2011    

 

à Marielle, Amina, Lilya, Delphine, Jonathan, Solène, Pierre, Alice, Céline, Sylvain, Mathilde, Félix et Sarah,

qui portent dans leur coeur le monde de demain...

 



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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vient de paraître
     Un an et demi qu'est né Clara des tempêtes. Toujours autant de succès. C'est un beau livre très apprécié, et les salons du printemps et de l'été l'ont confirmé. Mais je voulais aller plus loin. Trouver d'autres lecteurs. Au-delà des mers. Avec une technique moderne qui ne remplacera jamais le livre papier, mais devrait le compléter.
       Clara des Tempêtes est désormais dispo en livre électronique (PDF et EPUB).
    Commandez-le de préférence sur le site des éditions Syllabaire qui le distribue, plutôt que sur l'ibookstore d'Apple et le Kindlestore d'amazon... le pauvre auteur que je suis y gagne quelques sous de plus !! :D

 

 


Éditions Syllabaire Clara des tempêtes e-book

 

 

 


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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #livres à venir

 

   San Salvador dormait. Dans le village, autour de la vieille baie, on n’entendait plus le grondement des rouleaux qui, ces jours derniers, s’écrasaient avec violence sur la côte au vent.

    L’homme ouvrit soudain les yeux et sortit de son rêve. Des cris aigus déchiraient la nuit. Des chats se battaient derrière la case, autour de la remise qui abritait la cuisine, sous un arbre à pain majestueux. Il sortit et saisit au passage une paire de galets. Les sales bestioles avaient déjà assez fait de dégâts la nuit précédente. Il allait les chasser pour de bon, avant de retourner dormir.
    La première pierre atterrit devant le nez du gris qui ne demanda pas son reste et fila en se glissant au travers du bosquet de bananiers. Quand il ajusta le second, la bête se retourna un instant dans la tache plus claire de la cour et le fixa de ses yeux jaunes. Rayures rousses sur un poil blanc, larbre-a-pain.jpg’homme hésita, comme frappé d’une idée soudaine. Carioco. Son bras retomba et le galet fit un bruit mat en atteignant la terre battue.
    Le félin dut sentir que le danger était passé. Il s’arrêta en plein milieu. Il s’assit et commença à faire sa toilette, se léchant avec application en ignorant l’humain.
    Carioco. Une image vint accompagner ce mot dans l’esprit de l’homme. Un chat blanc et roux. Il était pourtant certain de n’avoir jamais remarqué cet animal-là. Il avait l’air tout jeune. Il devait traîner en ville et faire partie des rejetons laissés par les matous que les marchands embarquaient parfois pour protéger les cargaisons des rats et souris pendant les longues traversées.

   Une étrange émotion l’envahit et serra sa gorge, dissipant sa colère. Il se dirigea vers le foyer et tira du fond de la marmite un reste de poisson cuisiné la veille qu’il déposa dans une écuelle et tendit au félin. Le chat fit un tour d’horizon, s’approcha d’un pas souple, mais s’arrêta hors de portée de sa main. L’homme, avec un sourire, déposa alors l’assiette, recula et s’accroupit.

   Carioco ! La voix d’une gamine résonna soudain, remontant du fond de la mémoire qu’il croyait avoir perdue à jamais. L’image du chat se fit plus précise. Blanc, rayé de roux. La petite fille qui lui parlait l’attrapait avec douceur, puis le serrait dans ses bras, mais son minois encadré de cheveux bruns restait flou.
    La même petite fille fuyante qu’il essayait de retenir dans ses cauchemars depuis quelque temps.

    Malgré tous ses efforts, il ne réussit pas à retrouver les traits du petit visage aperçu. Il secoua la tête et l’image disparut comme celle de son rêve dans les brumes du petit matin. Il se retrouva dans la nuit claire, face au matou qui engloutissait les dernières miettes de son repas sans le quitter des yeux.
    — Tu t’appelleras désormais Carioco, et si tu as faim, je t’offrirai quelques morceaux à ton goût lorsque tu viendras me voir…
    Il tendit la main vers lui, mais l’animal repu recula et s’enfuit dans la nuit.

 

Chapitre d'un roman à venir écrit cette semaine      
Tableau de Dona Bryhiel, L'arbre à pain        

 

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

lichen-ouessantBLOG.jpg

À deux pas des flots bouillonnants, la vie terrestre s’accroche. Plantes et lichens se mélangent en harmonies de couleurs. Ils s’abreuvent d’eau salée les jours de tempête. Se douchent à l’eau du ciel, lorsque la brume est tellement épaisse qu’elle dégouline sur la roche grise et sème des perles sur l’herbe fine.

Un rayon de soleil et les fleurs apparaissent. Comme à chaque goutte d’eau dans le désert brûlé. Les lapins courent sans se soucier de leurs pattes sur les ajoncs ras. Le cri des goélands déchire l’air pendant qu’ils surveillent les dents de granit qui protègent l’île. Ouessant ronronne alors comme un vieux chat qui s’endort.

Photo côte ouest vendredi 19 août

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Publié le par Daniel PAGES
Publié dans : #vive la vie !

 

Ouessant la sauvage. Notre système solaire est bien loin. Retour impossible. La tour de contrôle nous a donné l'autorisation d'atterrir. Les eaux sont bleues aujourd'hui.Dents-du-Creac-h.jpg Le soleil brille sur un ciel dépourvu de nuages. Le créneau météo était bon. Les prévisionnistes ont bien fait leur travail. La navette a roulé sur le lande en roussissant quelques fougères.

Nous avons mis pied à terre et testé la qualité de l'air. Parfaite. Juste une hygrométrie un peu élevée. Nous allons pouvoir refaire notre vie ici. L'herbe est verte et des petits animaux ressemblant à des moutons de notre vieille terre paissent sans se soucier de nous. Des insectes butinent des champs entiers de bruyère roses de fleurs. Ce soir nous monterons la tente.

Demain nous nous mettrons au travail... Nous commencerons à construire. Construire un nouveau monde si loin du vieux monde. Notre nouveau monde...

 

Petit délire de 19 h après une journée de salon..     .

Photo 19 août 2011        

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