Oléron la boueuse.
L'océan a des reflets opaques de sables remués. Les rouleaux brassent des bulles dont le blanc accroche le ciel couleur de nuages.
Les goélands profitent des eaux du port et des poissons qui coulent en longs jets du pont des bateaux.
Les pêcheurs soufflent sur leurs doigts rassemblés devant leurs lèvres.
Le soleil tente parfois de forcer le passage en un long trait d'argent. Mais la main de l'hiver l'efface d'un geste ample.
Oléron la grise attend la lumière du printemps.