Crozon en mode hiver. Les hermines on rangé leur maillot deux-pièces blanc dans un tiroir et ont verrouillé la porte de leur terrier. Le nez bien au chaud dans le ventre de la terre, elles dorment.
La plage est vide. Même les bernard-l’ermite sont rentrés dans un grand sommeil au fond de l’eau, laissant la marée basse aux coquillages vides et aux algues décrochées par la tempête des jours d’avant.
Des jours d’avant le gris plombé qui a défroissé les vagues. Des jours d’avant les flocons blancs. Des jours d’avant la gelée qui raidit tout à terre et enferme les hommes dans leurs boîtes surchauffées.
Presqu'île de Crozon, 29 novembre 2010