« Un écrivain n’oublie jamais la première fois où il a accepté de l’argent ou un compliment en échange d’une histoire. Jamais il n’oublie la première fois où il a senti le doux venin de la vanité se répandre dans son sang et où il a cru qu’à condition que personne ne dévoile son manque de talent, le rêve de la littérature pourra lui assurer un plat chaud chaque soir, un toit au dessus de sa tête et ce qu’il espère le plus : son nom imprimé sur un malheureux morceau de papier qui, certainement, lui survivra. Un écrivain est condamné à se souvenir de ce moment fatidique, car, à partir de cet instant là, il est déjà perdu et son âme est à vendre. »
La suite, vous la lirez dans les 600 pages de ce roman que tout le monde attendait, après le succès planétaire de La sombra del viento (L’ombre du vent) (voir mon article).
La version française du nouveau livre de Carlos Ruiz Zafón (Le jeu de l'ange ?) devrait sortir en août. On en reparle en septembre ?